Favoriser la contribution

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Description

Chacun peut contribuer au projet grâce à divers dispositifs mis en place par l'initiative :

  • Les actions à réaliser sont visibles et il est simple de venir proposer des améliorations.
  • Le projet permet à chacun de proposer des améliorations (par exemple, un lien vers l'information sur comment contribuer).
  • Les outils de productions sont accessibles à tous. Les espaces où sont affichées les actions à réaliser sont visibles.
  • Les éléments sont facilement accessibles (github, wiki, etc...) et il est possible de les améliorer et de proposer des améliorations (pull request, commentaires, etc..)

Enjeux

L'enjeu est de favoriser la contribution de tous au projet et donc un développement plus rapide de l'initiative, ainsi qu'une meilleure adaptation aux usages de chacun.

Ressources

"Sessions de contribution" de type La Minga, Outils Kanban (Wekan, libreboard, trello), Github, Transifex ou translatewiki pour les langues, etc...

Voir les actions en cours, gérer les tâches

Types d'outils facilitant la contribution :

  • Voir le gestionnaire de tâches -> Kanban visible (Wekan, libreboard, trello...)

Exemples :

Exemple d'une méthode d'animation d'un Kanban pour avancer hors ligne :

  • Un "scrummaster" alimenter un board où lister des tâches. Là dessus il y a 2 listes. Le backlog, c'est les grandes lignes de la contribution, ce à quoi on veut parvenir. A partir de là on en déduit des tâches, les plus courtes et faciles à prendre en main possible (qu alimentent la liste tâches). Puis on priorise et alimente la liste "To do" qui est ce qu'il serait super de traiter dans la semaine. On procède à une affectation sauvage des tâches qui peut être discutée soit en direct, soit via les commentaires des cartes du Kanban (Wekan, libreboard, trello)

De la même manière, si vous êtes bloqué ou autre, commentez la carte pour expliquer le pb. Le scrummaster y jettera un oeil régulier. Dès que vous vous êtes approprié une tâche, passez là en En cours, puis dans Fait, (quand c'est fait...). Si il n'y a pas de soucis, on la passera plus tard en Archives. L'objectif est de vider la liste To Do toutes les semaines, en faisant attention à n'y mettre que des tâches ne demandant que de quelques minutes à 2h max. Photo ici

Organiser des sessions de contribution en présentiel - La Minga

Réussir à organiser des sessions de contribution en synchrone (tout le monde ensemble au même moment)

Dans la tradition sud américaine, une minga est un chantier collectif pour la communauté. Transposé dans nos démarches, un minga est un travail collectif pour créer du bien commun Les sessions contributives rassemblent les personnes souhaitant améliorer ensemble une initiative. Durant ces sessions, la méthodologie de production de bien commun est appliquée. Chacun peut proposer une initiative (sujet, projet, question, ...) et tout le monde peut participer.

Proposition de Minga (inspiré de pomodoro et autres techniques)

  • tour du cercle, “météo intérieure” quelle couleur de ciel êtes vous aujourd’hui ?
  • 45 min de travail. Un chrono est mis en place. au bout de 45 min, on arrête, même si la discussion était intéressante.
  • pause: 5 min de pause. On se déconnecte, on va chercher un café, on marche un peu, on respire avant de reprendre...
  • 45 min de travail, 5-10 min avant la fin on fait le bilan, liste des choses à faire, fixer la date de la prochaine réunion

La météo intérieure permet de se synchroniser et rentrer dedans, la pause de se détendre et clarifier les idées, la contrainte de temps force à être efficace, et le temps globalement court permet de caler des réunions régulièrement où on a envie d'aller et pas des rencontres sans fins où on ne veut plus participer par peur de perdre une demi journée. Dans les créneaux de 45 min il est possible d'imaginer la première partie en mode réflexion collective (souvenir du futur, accélérateur de projet, ...) et une deuxième partie plutôt action (on code, on cartographie, on répare, ...). Il est intéressant de se fixer à chaque fois des objectifs atteignables dans le temps imparti pour se forcer à agir et ne pas se perdre.

  • Avoir un objectif concret à atteindre motive et est plus valorisant si on arrive au bout, que de démarrer quelque chose qui va rester inachevé
  • La contrainte de temps force à être créatif, à aller vraiment à l’essentiel et ne pas se perdre dans des détails

Combien de temps ça dure ?

Une session dure environ une demi-journée de manière à rester accessible (rares sont les gens qui peuvent se rendre disponible toute une journée et il ne faut pas leur fermer la porte pour cela). Si besoin, on peut accoler plusieurs sessions sur une même initiative. Ce découpage permet aux contributeurs d'intégrer ou de quitter le travail autour d'une initiative en cours de route.

A quoi s'engage le participant ?

A rien qu’il n’ait pas décidé lui-même. Le but est vraiment que le participant puisse choisir sur quoi il travaille, quand, combien de temps, jusqu’à quand, etc. Les personnes sont mêmes incitées à quitter la sessions si elles le souhaitent. La méthodologie appliquée vise à ce que l’activité ne repose pas sur les personnes et puisse intégrer facilement les nouveaux contributeurs.

Que fait-le contributeur ?

Il n’y a pas de règle en la matière. Chacun est invité à participer à partir de ses propres savoir-faires et envies. Il y a des tâches récurrentes puisqu’on les retrouve dans tous les projets : communication, design de service, développement web, consultation pour avis critique … A chaque projet ses spécificités. La liste des tâches possibles est illimitée. Les outils permettent d'accéder facilement aux actions à réaliser et de prendre en main certaines tâches. Qui décide qui fait quoi ? > La personne qui initie la session est invitée à identifier des tâches. Les participants sont eux aussi incités à faire des suggestions selon leur talents, leurs imaginaires et leurs envies. Une méthodologie de facilitation aide à articuler les besoins prioritaires et les dispositions de chacun. Toutefois, l’initiateur du projet est autorisé à définir la marge de manœuvre des participants (“Peuvent-ils tout remettre en cause ou non ?”).

Est-ce qu'on est payé pour ce travail ?

Unisson ne salarie personne. En revanche, l’un des objectifs d’Unisson est d'organiser la reconnaissance et la rétribution des contributions au bien commun. Nous expérimentons plusieurs modes de financements :

  • le financement participatif de projet (crowdfunding)
  • le financement participatif durable et individuel (GITTIP)
  • l'utilisation de fonds de dotation pour soutenir des sessions (partenariats avec des dispositifs de financement)
  • le bénéfice de certains droits (DIF, Mécénat de compétence).
  • de futurs partenariats avec l'acteur public (cf article de Gilles Babinet "donner un cadre aux principes de contribution qui sont à l'oeuvre chez Wikipedia par exemple")

La rémunération est choisie par le participant, de manière volontaire et transparente auprès de tous. Cela se fera en grande partie grâce aux outils de répartition financière proposés par Gittip.

Où se font ces sessions ?

Chaque lieu permettant de réunir un groupe de personne a la possibilité d'organiser ces sessions de travail. Les espaces de coworking ou tiers-lieux sont parfaitement adaptés pour ce type d'activités.

Autour de l'approche Minga :

Discussions à avoir

  • Comment organiser des sessions de contributions ?
  • Pourquoi avoir crée des sessions de contribution ?
  • Où trouver toutes les sessions de contribution ?

Autres ressources

The Libreoffice project made really great efforts to make the community as welcoming as possible. The biggest points they used to do that are Easy Hacks and Code Review. Easy hacks are tasks that don't require much coding experience and/or help to get to know the code base better, while solving real problems. This way new hackers know which problems they could start with. To be able to do this, there should be a complete and well-used public bugtracker.