Swarming Intelligence: Difference between revisions

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Revision as of 15:10, 28 January 2006

Swarming Intelligence should not be mistaken for collective intelligence. Although insects are able to construct common projects, the individuals have no knowledge of the whole, unlike in human collective intelligence. The market is characterized by swarming intelligence, not by collective intelligence, unline the groups involved in peer prdduction.

Distinguishing insect swarming from human collective intelligence, Jean-Francois Noubel:

“Les sociétés d'insectes nous proposent un modèle de fonctionnement bien différent du modèle humain: un modèle décentralisé, fondé sur la coopération d'unités autonomes au comportement relativement simple et probabiliste, qui sont distribuées dans l'environnement et ne disposent que d'informations locales (je veux dire par là qu'elles ne disposent d'aucune représentation ou connaissance explicite de la structure globale qu'elles ont à produire ou dans laquelle elles évoluent, bref, qu'elles n'ont pas de plan). Les insectes possèdent un équipement sensoriel qui leur permet de répondre aux stimulations : celles qui sont émises par leurs congénères et celles qui proviennent de leur environnement. Ces stimulations n'équivalent évidemment pas à des mots ou à des signes ayant valeur symbolique. Leur signification dépend de leur intensité et du contexte dans lequel elles sont émises ; elles sont simplement attractives ou répulsives, inhibitrices ou activatrices. Dans les sociétés d'insectes, le "projet" global n’est donc pas programmé explicitement chez les individus, mais émerge de l’enchaînement d’un grand nombre d’interactions élémentaires entre individus, ou entre individus et environnement. Il y a en fait intelligence collective construite à partir de nombreuses simplicités individuelles.

L'intelligence en essaim est "aveugle" du fait de son absence d'holoptisme ; aucun des individus n'a une quelconque idée de ce qu'est l'entité émergente. Ce qui "stabilise" et dirige les sociétés d'insectes sociaux, ce sont en grande partie les conditions extérieures (température, météo, dangers, nourriture…), qui servent de contenant naturel et indiquent la voie à suivre. Il a fallu des millions d'années d'évolution pour que s'affine la panoplie comportementale des individus ("programmée" génétiquement), et que ces sociétés atteignent la stabilité et la robustesse que nous leur connaissons." From Jean-Francois Noubel, quoting from Jean-Louis Deneubourg, biology professor of the Brussels-based ULB university, an expert on social insects, at http://www.thetransitioner.org/ic

Swarming, the market, collective intelligence and P2P, note by Jean-Francois Noubel

The following citation helps distinguishing between bottom-up processes in general, such as the market, and true collective intelligence and P2P processes, which require holoptim. This citation can also be read in conjunction with the section outlining the differences between the market and P2P.

"Il semblerait que, chez l'humain, une forme d'intelligence en essaim se manifeste également dans le domaine de l'économie. A chaque fois que nous effectuons un paiement, nous engageons un geste assez similaire, dans sa simplicité et sa dynamique, à celui d'un échange entre deux insectes sociaux. De la multitude de transactions simples et probabilistes d'individu à individu émerge un système collectif très élaboré, pourvu de propriétés adaptatives et réactives à l'environnement. C'est ainsi que la société humaine depuis longtemps gère et équilibre ses ressources au niveau macroscopique (alors qu'au niveau local d'une organisation, c'est l'intelligence pyramidale qui en organise la circulation, comme nous l'avons évoqué plus haut).

Limites de l'intelligence en essaim: L'intelligence en essaim fonctionne à cette condition qu'il y a uniformité et désindividuation de ses agents. Ces derniers, anonymes parmi la foultitude des d'autres agents anonymes, y sont facilement sacrifiés – même à grande échelle – au nom de l'équilibre global du système. Si ce fait semble acceptable pour les insectes sociaux dont chaque individu est indifférencié, il ne l'est évidemment pas pour les espèces animales dont l'équilibre repose précisément sur la différentiation des individus, en particulier chez l'Homme. Cette distinction fondamentale semble pourtant ignorée par les nombreuses théories économiques, qui fondent leurs modèles et doctrines sur des interactions d'agents indifférenciés (le consommateur, le citoyen). L'approche libérale postule que le système doit trouver tout seul son équilibre au niveau macroscopique, grâce au jeu des contraintes internes et externes (d'aucuns se réfèrent à la fameuse expression d'Adam Smith de la main invisible). Modéliser la société humaine comme une somme d'agents indifférenciés – même avec des variations aléatoires de comportements – constitue au mieux une erreur épistémologique, au pire une doctrine fort dangereuse." (http://www.thetransitioner.org/ic )